
Toutes catégories confondues, l’apport moyen s’établit à 51.800 euros en octobre 2025, soit 11.900 euros de moins qu’il y a deux ans. Illustration. (Rawpixel / Pixabay)
Bonne nouvelle pour les acheteurs immobiliers. Selon les données du courtier Finance Conseil, relayées par BFM Immo ce mardi 14 octobre 2025, le niveau d’apport exigé par les banques a fortement diminué depuis 2023. De quoi faciliter l’accès au crédit pour de nombreux ménages, notamment pour les primo-accédants.
16.100 euros de moins pour les primo-accédants
Toutes catégories confondues, l’apport moyen s’établir à 51.800 euros en octobre 2025, soit 11.900 euros de moins qu’il y a deux ans. Chez les primo-accédants, la chute est encore plus significative : 28.600 euros aujourd’hui, contre 44.700 euros en 2023.
Cette tendance s’observe particulièrement dans certaines régions où les montants nécessaires pour un premier achat sont devenus bien plus accessibles. Les Hauts-de-France arrivent en tête avec un apport moyen de 13.900 euros, affichant une baisse spectaculaire de 25.000 euros en un an. Elle est suivie du nord de la Nouvelle-Aquitaine avec 14.300 euros et de l’Occitanie (23.800 euros). A contrario , l’Île-de-France (66.800 euros) et les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur (56.200 euros) et Rhône-Alpes (41.000 euros) restent les plus exigeantes.
Un poids qui se réduit
Le poids de l’apport s’allège également. Pour un premier projet immobilier, il représente désormais 18 % du montant total emprunté. Pour l’ensemble des acheteurs, il baisse de 10 points en deux ans pour tourner autour des 28 % aujourd’hui.
En parallèle, les fameux crédits à 110 % font timidement leur retour après avoir disparu pendant la période inflationniste. Ces crédits sans apport qui couvrent le prix du bien mais aussi les frais annexes (notaire, droits de mutation…) concernent aujourd’hui environ un dossier sur dix chez le courtier Cafpi, alors qu’ils étaient de l’ordre d’un tiers en 2020. Les banques les réservent à des profils jugés sûrs : jeunes actifs à fort potentiel, salariés aux revenus élevés ou fonctionnaires.
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